Les 24 heures du Mans 2016 sont presque lancées. Oui, la course ne partira que le samedi 18 juin à 15 heures quand Brad Pitt libérera la meute des 60 voitures. Les 60 autos invitées étaient toutes présentes au rendez-vous ce samedi sur la piste bordant la ligne des stands.

Tout au long de la journée de préparation, les mécaniciens ont installé leurs stands, vérifié les branchements électriques, pneumatiques et se sont penchés sur les autos pour en finaliser les réglages.

Nous avons pu quelque peu repérer les forces en présence et l’on peut dire, avant même les premiers tours de roues, que la bagarre sera somptueuse à tous les étages.

La catégorie des prototypes LMP1 avec les trois usines Porsche, Audi et Toyota fait bien sûr rêver tous les fans d’endurance. Nous avons pourtant noté que lors de la course de Spa les casses avaient été sévères chez ces cadors au point que les non hybrides Rebellion et  ByKolles entrevoient déjà de pouvoir grimper sur la première marche du podium.

Pour les 23 autos de la Série LMP2 ces protos d’écuries privées représentant trois constructeurs français (Ligier, Oreca, Alpine) vont rivaliser de stratégie et de pointe de vitesse de certains pilotes très affutés, pour faire la différence.

Dans la  catégorie LM GTE Pro, où 14 voitures sont engagées, dominée par Porsche, Ferrari, Aston Martin et Chevrolet, le retour de Ford, 50 ans après le fabuleux triplé de 1966, va faire plaisir aux nostalgiques.

En LMP GTE Am, on remet le couvert avec les mêmes protagonistes qu’en série Pro, sauf Ford. Selon les bonnes habitudes il est quasi certain que jusque dans la dernière heure de la course on aura du mal à savoir dans quel camp basculera la victoire.

Nous n’en sommes pas encore là.

Pour le roulage de cette journée test, les managers voudraient bien que le ciel leur épargne les averses car ils voudraient bien être certains que les simulations des voitures en configuration le Mans sont avérées. En cas de pluie, l’absence d’informations validées compliqueraient sérieusement l’équation de la course.

Enfin, n’oublions pas que certains pilotes n’ayant pas roulé au Mans ou pas assez récemment,  devront, en plus d’un validation sur simulateur, couvrir dix tours de circuit, de manière jugée « acceptable » pour les commissaires de l’Automobile club de l’Ouest.

Nous tenterons à la lumière de nos rencontres et de nos observations de vous faire vivre ces 24 heures 2016, s’annonçant comme un grand cru.

Rédacteur : Alain Monnot | Crédit photos: Gilles Vitry

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