En quête d’une berline familiale, le grand public se tourne assez souvent vers la production d’Outre Rhin. Il a sans doute tort… Nous en voulons pour preuve cette proposition d’une Peugeot 508 SW, dont le mérite n’est pas mince, puisqu’unanimement saluée tant par la Presse que les utilisateurs au quotidien.

Peugeot 508 SW : Un break élégant et sérieux

Ce break affiche une silhouette élégante et discrète. Classique et bien dans la tradition Peugeot, la voiture s’inscrit cependant dans une certaine modernité, avec un bouclier avant intégrant astucieusement feux diurnes et antibrouillards et une calandre verticale encadrée par des phares à leds, aussi originaux que puissants.

A l’intérieur, la présentation, la finition et l’équipement respirent le sérieux. On bénéficie d’un environnement rationnel et pratique, jamais tapageur. Les nouvelles technologies sont bien présentes (écran tactile intuitif, affichage tête haute), sans donner dans la surenchère high tech. Le large toit panoramique apporte une luminosité très plaisante et un sentiment d’espace et de liberté appréciable.

L’accès à bord ne pose aucun problème et l’habitabilité donne entière satisfaction. Tout en bénéficiant d’une bonne position de conduite et de sièges avant parfaitement ergonomiques (mi-cuir), vous apprécierez également le tableau de bord clair et épuré, avec un volant gainé cuir regroupant les commandes essentielles.

Le coffre figure au rang des bons élèves avec une facilité de chargement et un volume pouvant évoluer de 512 litres à 1 598 litres avec la banquette rabattue.

Agrément de conduite au rendez-vous

Pour ce qui concerne la mécanique, l’offre est constituée d’un moteur diesel-turbo à 4 cylindres en ligne en position transversale de 1 997 cm3 et développant 180 chevaux, pour un couple de 400 Nm disponible dès 2 000 tr/mn. La motricité est transmisse aux roues avant par une boîte automatique à 6 rapports. Ainsi parés, vous pourrez profiter de manière souple et agréable d’une puissance toujours disponible, même avec 4 personnes à bord et des bagages. Vous pourrez également vous amuser en recourant au mode Sport et jouer avec les palettes au volant pour dynamiser votre conduite.

On savait que Peugeot maîtrisait parfaitement tout ce qui touchait aux trains roulants et aux suspensions. Sur ce break, le savoir-faire se confirme avec un train avant à pivot découplé et un train arrière multibras, qui font merveille. L’auto reste, en toute circonstance, collée à la route, elle vire à plat et vous inspire un grand sentiment de sécurité. L’amortissement demeure satisfaisant. Même avec les jantes de 18 pouces, il contribue à vous offrir un excellent confort à bord, avec une insonorisation très travaillée.

Direction et freinage sont bien sûr à la hauteur de la situation et l’auto réalise un sans-faute en agrément de conduite. En plus, elle se montre assez vertueuse en termes de consommation.

Pour répondre aux normes Euro 6, Peugeot a intégré au système d’échappement, un catalyseur SCR pour filtrer les Nox (oxydes d’azote toxiques). Cela nécessite de compléter le réservoir d’AdBlue tous les 15 000 kilomètres.

Un important travail d’optimisation de la combustion a été effectué sur ces moteurs BlueHdi et, toujours est-il que la consommation extra-urbaine ressort à 3,9 l / 100 km, celle en cycle mixte à 4,4 l/ 100 km et l’urbaine à 5,4 l / 100 km, résultats tout à fait honorables pour une auto aussi lourde.

En conclusion, il faut bien reconnaître que Peugeot tire fort bien son épingle du jeu avec ce break. Le constructeur met en valeur un produit haut de gamme à la française.

Si les qualités de grande routière de cette Peugeot sont indéniables et tiennent la dragée haute à la concurrence, même plus récente sur le marché, il faut bien savoir que l’encombrement de ce break n’est pas mince. Avec une longueur de 4,83 m, son rayon de braquage atteint 12 mètres. Mais, ne craignez rien. Les aides (graphiques et sonores) au stationnement AV et AR, ainsi que la caméra de recul sont là pour vous accompagner lors des manœuvres en ville ou sur parking.

Alain Monnot | Crédit photographique : Gilles Vitry, Stephane Lecreux

Montons à bord maintenant !

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