Le Toyota C-HR ne passe pas inaperçu

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Toyota C-HR RC18 116CH TURBO 2WD GRAPHIC

Lancé fin 2016, le Toyota C-HR porte son offensive en France, surtout avec la version hybride. Pourtant, notre proposition du jour porte sur un modèle essence, mais non dénué d’intérêt.

Une silhouette très typée

Avec sa ligne originale, tout à la fois compacte et tranchante, on ne peut pas dire que ce Toyota C-HR passe inaperçu. Ce SUV, de 4,36 m de long, a misé sur une ligne sportive, avec une ceinture de caisse épaisse, et à l’arrière une faible surface vitrée pour venir concurrencer le Nissan Qashqai, ou encore le Seat Ateca, voire le Renault Captur. En effet, la silhouette du C-HR, avec ses ailes bodybuildées, ses phares volumineux, sa ligne de toit très plongeante, ses feux arrière proéminents, et ses poignées de portes presque cachées dans les montants arrière, présente un caractère particulièrement dynamique. C’est sans doute pour cela que l’acronyme C-HR a été retenu (Coupé – High Rider) pouvant se traduire par « Coupé haut perché » ou « haut sur pattes ».

Ce parti pris pour un design très typé n’a pas été sans conséquence sur l’accès et la visibilité aux places arrière ; les vitres latérales étroites et les sièges avant bien larges munis d’appui-tête massifs, vous inciteront à ne pas trop chercher à voir la route. Par contre, les espaces disponibles pour les genoux et au-dessus de la tête demeure très suffisant pour accueillir – sans problème – deux adultes

A l’avant, les sièges sont accueillants et confortables, la position de conduite est très satisfaisante. Originale et bénéficiant d’une bonne finition, la planche de bord intègre un écran tactile de 8 pouces, haut perché mais d’utilisation facile. Une caméra de recul compense utilement la visibilité assez médiocre vers l’arrière, alors que le coffre offre un volume de 377 litres.

Un excellent châssis

Pour notre proposition, il a été fait appel à un moteur essence-turbo, récent. Il s’agit d’un 4 cylindres de 1 197 cm3, 16 soupapes, délivrant 116 chevaux et offrant un couple de 185 Nm à 1 500 tr/mn. Pour un poids à vide de 1 375 kg, ce moteur en position transversale autorise une vitesse maximale de 190 km/h, avec une accélération de 0 à 100 km/h en 10,9 secondes.

Les consommations, selon les normes Euro 6-d TEMP, s’établissent à : 7,4 l/100 km en cycle urbain, 5,1 l/100km sur route et 5,1 l/100km, en cycle mixte. 138 g/km de CO2 sont rejetés, ce qui, notons-le, déclenche un malus de 540 €.

Le Toyota C-HR, équipé de ce moteur essence discret sur le plan sonore, s’avère remarquablement servi par un châssis très efficace. Il faut toutefois souligner une certaine faiblesse des reprises à bas régime et un étagement de boîte un peu trop long, dans le but de favoriser des consommations raisonnables. Malgré une direction que l’on pourrait souhaiter plus directe, l’ensemble – alliant un confort et une sécurité de bon aloi est fort appréciable, grâce notamment à un train avant accrocheur, des suspensions très tolérantes (même avec les jantes de 18 pouces) et un roulis maîtrisé.

En conclusion

Avec un look aguicheur, une présentation intérieure de qualité, une excellente position de conduite et une tenue de route sécurisante, ce Toyota C-HR mérite toute l’attention, en raison d’un rapport qualité/prix tout à fait exceptionnel.

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Alain Monnot | Crédit photographique : Gilles Vitry, Stephane Lecreux

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