Fiat 500 Série 6 : toujours à l’affiche

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Fiat 500 Série 6 1.2 69 CH S

Sur le marché, il existe de nombreux modèles de Fiat 500, mais la belle se moque bien de la lettre qui est accolée à son nom (ici S), tant elle n’en a pas besoin pour continuer allègrement une longue carrière dans la réincarnation de l’iconique Cinquecento de 1957.

Evolution subtile

De manière insensible ou presque, par petites touches, la 500 évolue pour ne pas bousculer les habitués mais aussi pour attirer ceux qui tournent le regard vers la modernité.

Ainsi, notre proposition affiche son look un brin sportif avec son bouclier spécifique et sa grille de calandre en nid d’abeilles, des entrées d’air latérales, un becquet arrière, une sortie d’échappement chromée, ou encore des jantes de 16 pouces. À l’intérieur, le niveau de finition séduit. On bénéficie en plus d’un système multimédia Uconnect avec écran tactile de 7 pouces, tout comme de la connexion Bluetooth, du port USB et de la reconnaissance vocale. La subtilité du mariage noir/blanc affichée par les sièges et les panneaux de porte, le volant gainé de cuir noir renforcent cette idée d’une présentation intérieure à la fois chic et un tantinet rétro.

Avec une longueur de 3,57 m et une hauteur de 1,48 m, il ne faut certes pas s’attendre à une habitabilité de berline. Malgré tout, 4 personnes ayant pris place (2 portes nécessitant une certaine souplesse), il faudra seulement savoir qu’à l’arrière, la hauteur sous toit n’est guère compatible avec des personnes de plus de 1,75 m, alors que l’espace aux genoux demeure acceptable.

De base, le volume du coffre s’établit à 182 litres mais peut avec la banquette rabattable 50/50, atteindre 550 litres.

Usage urbain à privilégier

A l’évidence, la Fiat 500 est conçue pour un usage urbain et tout concourt à atteindre cet objectif premier : le moteur, la suspension, la direction.

Le 4 cylindres essence de 1 242 cm3 développe 62 chevaux et offre un couple de 102 Nm à 3 000 tr/min, tout à fait suffisant en ville, d’autant plus qu’il se montre discret et exempt de vibrations dérangeantes.

La direction bénéficie d’une fonction City idéalement conçue pour tourner le volant du bout des doigts en bénéficiant d’un rayon de braquage idéal (9,3 m).

La suspension de la Fiat 500 adaptée au châssis datant de la Panda ayant été calibrée «souple», réussit tout à fait ce qu’on lui demande, à savoir gommer pavés ou bitume dégradé à des vitesses urbaines.

A contrario, nous serions tentés de dire que l’utilisation de cette Fiat 500 sur route ou autoroute ne pourra apporter les mêmes avantages. L’amortissement trop souple nuit à une bonne tenue de route et le moteur, aussi gentil qu’il soit, manque de couple pour croiser en toute ‘décontraction’ sur l’autoroute, avec 4 personnes à bord.

A partir des normes Euro 6 auxquelles la Fiat 500 s’est adaptée, nous relevons les consommations suivantes : 6,2 l/100 km en cycle urbain ; 4,2 l/100 km sur route et  4, 9 l/100km en cycle mixte.

Un poids à vide contenu à 865 kilos autorise néanmoins des performances  correctes avec un 0 à 100 km/h en 12,9 secondes et des rejets de CO2 de 115 g/km.

Avec sa ligne craquante, sa touche un brin sportive, son intérieur sympa, ses aptitudes inégalables en ville et son prix bien placé, la Fiat 500 abat encore bien des atouts pour séduire une large clientèle !

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Alain Monnot | Crédit photographique : Gilles Vitry, Stephane Lecreux

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