Modèles mythiques des années 1970-1990 : pourquoi ces voitures ont marqué l’histoire !

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Et si nous replongions dans quelques modèles de voitures emblématiques ? Pour les petites et grandes escapades comme dans leur usage quotidien, ces voitures ont marqué couples, familles et groupes d’amis. Si bien que des souvenirs en tout genre liés à ces véhicules se remémorent encore aujourd’hui entre générations.  Retour sur l’histoire respective de ces autos mémorables :

La Clio

Remplaçante de la mythique Renault 5, la Clio va marquer un tournant dans l’histoire de la marque. L’année 1990 s’illustre par deux temps forts : la disparition de la Régie Nationale des usines Renault au profit d’une société anonyme, et la présentation de la Clio, dont l’appellation met fin à l’usage des numéros pour identifier les modèles. Dès la première année, plus de trente versions, rien que pour la France, composent la large gamme Clio (cinq motorisations, deux carrosseries, trois niveaux de finition). Beaucoup plus moderne que la Super 5, la Clio a le droit à de nouveaux moteurs et offre une habitabilité en net progrès. Véritable bouffée d’oxygène pour Renault, le succès de la Clio 1 est immédiat, en dépit d’un style jugé sage mais résolument moderne. 

Voiture de l’année en 1992, La Renault Clio 1ère du nom, qui avait pour mission de relancer le constructeur sur le segment des citadines polyvalentes, tirera son épingle du jeu pendant 8 ans. Vendue en nombre (4 000 000 d’exemplaires à travers l’Europe), elle a laissé dans son sillage des séries limitées à succès telles que la Clio Williams, Clio 16S, Clio Baccara…

La Renault 5

Tout commence en 1968 autour d’un « projet 122 » confidentiel. Boucliers en plastique (du jamais vu dans cette catégorie !), calandre traditionnelle absente, optiques de phares rectangulaires, poignées de porte en saillie remplacées par un bouton-poussoir… Autant d’attributs novateurs qui voient le jour sur ce modèle. En résumé ? Un style résolument moderne pour l’époque, imaginé par Michel Boué. Côté pratique, fini la roue de secours gourmande en espace dans le coffre. Son volume de 900 litres (banquette arrière rabattue), devient vite propice aux excursions et déplacements occasionnels d’objets encombrants. Pari réussi pour la marque qui souhaitait rajeunir son image après la Renault 4 : la Renault 5 connaît un succès fulgurant et durable.

Cette voiture traverse ainsi les années, avec pour seule évolution ou presque, de nouvelles versions (5 portes, séries spéciales…). En tête du marché automobile hexagonal jusqu’à l’arrêt de sa production en 1984, la Renault V est un des bestsellers passés de Renault. Et celle-ci pourrait bien revenir sur le devant la scène avec une R5 électrique annoncée pour 2024, en remplacement de la Zoé.

La Peugeot 205

mythique peugeot 205

A la fin des années 70, le projet M24 (nom de code de la 205) est de taille. Dans un contexte de rachat ruineux de Chrysler Europe et d’absorption de Citroën (1975), les ventes sont en baisse. Peugeot cherche alors à relancer une gamme vieillissante et à élargir sa clientèle. Ces ambitions aboutissent à des choix stylistiques audacieux de la part d’une marque habituée au conservatisme. Gérard Weter signe alors la ligne de la 205 et Paul Bracq le dessin de l’habitacle. D’anguleux et pataud, le projet M24 va devenir plus arrondi et nerveux. 

En plus d’un succès populaire, la 205 est aussi sportive ! Avec la 205 Turbo16, Peugeot a la chance de s’engager en Rallye, précisément au Championnat du monde des Rallyes en Groupe B, la discipline phare de l’époque. Les retombées des victoires de la 205 dépassent de très loin toutes les espérances. Et c’est ainsi que les deux titres de Champion du Monde des Constructeurs vont donner au Lion une réputation de marque sportive et dynamique dans le monde entier. Inarrêtable, la 205 s’aventure ensuite dans le désert, sur le Paris-Dakar. Parallèlement, cette sportivité se retrouve dans la fameuse version GTI, seulement lancée en 1984 et plébiscitée des jeunes cadres dynamiques. La 205, voiture de reconquête, ne démérite pas jusqu’à l’arrivée de la 206 grâce à des évolutions bien sûr, mais sans connaître de profondes modifications esthétiques ! 

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Ségolène Charon

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