Même si les peintures et vernis utilisés par les constructeurs s’avèrent beaucoup plus résistants que ceux utilisés voici une dizaine d’années, il n’en reste pas moins vrai que l’entretien de la carrosserie mérite attention.
Tout le monde n’a pas la chance de disposer d’un garage et la pollution urbaine, les excréments d’oiseaux, les pollens… salissent et ternissent votre voiture en surface. Selon les parcours effectués, le dessous de caisse sera également agressé et souillé par le sel et la boue avec des effets corrosifs importants, alors que la face avant aura récupéré bon nombre de cadavres de moustiques.
Dans ces conditions, à un moment ou un autre il faudra bien laver la voiture.
Le premier conseil sera de ne pas attendre des mois avant de procéder à ce que nous considérons comme un entretien régulier.
Ensuite, nous allons vous présenter les trois modes de lavage et sans doute en allant à contre-courant du modernisme ou de l’automatisation à tout crin, vous préconiser le lavage manuel.
Pour ce qui concerne le lavage automatique deux systèmes sont proposés :
Le lavage aux rouleaux
C’est sans doute le plus utilisé en raison de sa facilité et de la rapidité de l’action. Sachez que vous risquez de récupérer des micro-rayures sur votre carrosserie à cause des poussières demeurées dans les brosses. Le risque est moins grand avec les rouleaux pourvus de brosses à cils en feutre. Un certain nombre d’options comme pré-lavage, séchage, cire… ont tôt fait d’augmenter l’addition mais vous pourrez rester les mains dans les poches après avoir glissé votre carte ou jeton dans le boitier de commande. Attention néanmoins d’avoir pris le soin de dévisser l’antenne, de fermer les vitres et de rabattre les rétroviseurs.
Le lavage à haute pression
Il procure l’avantage essentiel d’éviter les micro-rayures, mais il peut aggraver les petits éclats de peintures notamment sur les parties en plastique peint. Ce mode de lavage s’avère intéressant pour les bas de caisse très souillés et il est souvent conseillé de démarrer l’opération de lavage par un passage au détergent. Dans tous les cas, il faudra savoir garder une certaine distance entre le jet et l’auto (20 à 25 cm minimum), notamment au niveau des joints et se dire, qu’il faut peut-être envisager de ne pas réaliser le lavage en petits mocassins. Au final, vous n’aurez pas de solution de séchage et les prix seront à étudier de près selon la durée accordée avant la coupure du jet au plein milieu d’une opération.
Alors vous l’aurez sans doute compris notre préférence va au lavage manuel.
Certes elle n’est pas idéale pour les gens pressés mais elle demeure moins dispendieuse et beaucoup plus efficace pour conserver la brillance de la peinture et des chromes.
Un shampoing auto versé dans un seau d’eau tiède, une grosse éponge douce ou un gant de lavage en micro fibre, un seau d’eau claire pour rincer le gant ou l’éponge et vous voilà parés pour une séance, sans doute un peu longue mais très efficace. Pour cela, pas de lavage en plein soleil, une action exercée du haut vers le bas et une utilisation d’une brosse particulière pour les jantes, vous permettront de réaliser un très bon travail, dont votre carrosserie sera fière. D’autant plus d’ailleurs que vous aurez pris le soin de la rincer au jet doux, de la sécher à la peau de chamois ou mieux encore avec une lingette microfibre ou un absorbeur magnétique. Comme vous souhaitez protéger ce bel éclat retrouvé vous prendrez le temps au moins une à deux fois par an de passer une cire lustrante.
Un petit conseil supplémentaire : pour les vitres utiliser un chiffon imbibé d’un produit anti-reflets et pour le pare-brise très sale, le recours à un tampon de papier journal mouillé avec de l’alcool à brûler vous donnera toute satisfaction.
Bien sûr que nous n’oublierons pas l’entretien de l’habitacle indispensable, où là aussi le simple coup d’aspirateur ne suffit pas à conserver lustre et brillance.
Alors maintenant nous vous souhaitons bon courage ! Votre auto vous en sera reconnaissante, et votre portefeuille aussi, à la revente de votre voiture.
Rédacteur : Alain Monnot | Crédit photos : Pixabay, photodune (licence)