ALFA ROMEO Stelvio 2.2 180 ch AT8 Super

Le marché du SUV gonfle au fil des années, au point qu’Alfa Romeo n’a pas voulu rester hors-jeu plus longtemps sur ce créneau porteur.

Une ligne séduisante

Ainsi, dans la foulée du lancement de la nouvelle Giulia, Alfa Romeo a sorti son Stelvio, un SUV fort réussi basé sur la plateforme de cette récente berline.

Quand on découvre le Stelvio, on ne peut pas demeurer indifférent face au style bien typé et au joli rouge Alfa. La main des designers n’a pas tremblé, le coup de rayon est réussi. Les lignes élégantes, racées et sobres apportent au SUV une vraie personnalité sportive, soulignée par des ailes musclées, des jantes alliage de 19’’, un becquet arrière et deux sorties d’échappement généreuses.

Le design intérieur, épuré et sportif n’est pas en reste. Bien évidemment, la position de conduite est surélevée par rapport à la berline Giulia mais on retrouve une console centrale tournée vers le conducteur. L’ensemble est plus latin que sur les BMW X3, Audi Q3 ou Mercedes GLC, plus sportif aussi, avec le bouton de démarrage et les palettes au volant. Les inserts alu de la planche de bord et des portières, complètent élégamment une présentation sans faute.

En termes d’habitabilité, vous serez surpris agréablement par l’espace disponible à l’arrière (tunnel de transmission bien présent, cependant). Sur notre proposition, vous disposerez de sièges avant réglables électriquement avec mémoire pour celui du conducteur. Le Stelvio n’a pas sacrifié le volume du coffre (525 litres) et pourvu d’une modularité bien pensée.

Une boîte auto géniale

Chez Alfa Romeo on adore la mécanique, c’est bien connu. Le moteur turbo diesel 4 cylindres de 2 143 cm3 retenu pour ce modèle en apporte la preuve. Développant 180 chevaux et disposant d’un couple de 450 Nm à 1 750 tr/mn, il concurrence Q5 et X3 pour ce qui est de l’accélération avec un 0 à 100 km en 7,6 secondes. Il faut dire que ce moteur est particulièrement bien servi par l’excellente boîte de vitesses automatique à 8 rapports. Cette boîte, douce et réactive à souhait, se conjugue avec l’excellent système DNA permettant de choisir la réactivité des passages selon les conditions de terrain ou le type de conduite souhaitée. Ainsi, le D correspond à une conduite dynamique, voire sportive. Le N veut dire normale, alors que le A correspond à All Weather (tout temps).

L’exploit des motoristes a consisté également à maitriser la consommation et les rejets. Selon les normes Euro 6, nous enregistrons : 5,5 l/100 km en cycle urbain ; 4,3 l/100km sur route et 4,7 l/100 km sur route, avec des rejets de CO2 de 124 g/km.

Un comportement irréprochable

Décidément cet Alfa Romeo Stelvio est bien né puisqu’il bénéficie d’un excellent châssis (toujours issu de la Giulia) et que l’accord réussi entre suspension/amortissement et direction offre bien du plaisir au volant de cette propulsion, au comportement très sain. Le confort général donne satisfaction sans avoir recours à une suspension pilotée. Pour autant, le roulis n’en demeure pas moins bien maitrisé et il est facilement envisageable « d’attaquer » sur des parcours sinueux, le Stelvio restant assez imperturbable.

Avec un poids à vide de 1604 kilos, le Stelvio rivalise allégrement avec ses rivaux allemands en termes de performances, de comportement et d’agrément de conduite. Le confort se montre un peu moins moelleux sans doute, mais le charme à l’italienne opère forcément à l’heure du choix, surtout au prix Starterre, particulièrement alléchant.

Alain Monnot | Crédit photographique : Gilles Vitry, Stéphane Lecreux

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