Alfa Romeo Giulia : charme et plaisir

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Alfa Romeo Giulia 2.2 JTD 180 ch AT8 Super

En 2016, Alfa Romeo a renoué avec le segment des familiales en lançant la Giulia, faisant chanter à nouveau le nom d’un modèle célèbre dans les années 60. Foin de tout conservatisme, rassurez-vous, notre proposition concerne une toute nouvelle production, revenant cependant à la propulsion arrière.

Le charme

D’entrée de jeu l’Alfa Giulia joue la carte de la séduction avec son style élégant et charmeur, intégrant la si célèbre calandre, qui repousse la plaque d’immatriculation sur la gauche de l’auto. La ligne de cette auto dégage une sorte de sensualité teintée d’une certaine agressivité, le tout subtilement dosé. Les proportions sont parfaitement équilibrées pour signer un ensemble à la fois dynamique et racé. Bien posée sur de très belles jantes 19 pouces, la Giulia se montre irrésistible au point que vous aurez hâte de la mieux connaître.

A l’intérieur tout respire la classe, des matériaux à la qualité de la finition. L’agréable dessin de la planche de bord et l’implantation réussie de l’instrumentation (compteurs, commandes diverses, écran…) confirment que l’on « tire » dans la catégorie Premium, avec un côté latin opposable au mode germanique, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

La Giulia ne regorge pas de technologies avancées hormis l’alerte anti-collision avec détection des piétons. Par contre, sur notre proposition, vous disposerez d’un certain nombre d’éléments d’agrément de conduite comme : radar de parking AV, Rétroviseur intérieur électro-chromatique, caméra de recul avec lignes indicatrices, éclairage adaptatif (feux de croisement/feux de route), système de détection des angles mort, ou encore les projecteurs bi-xénon directionnels.

En termes d’habitabilité, l’accès aux places arrière s’avère un peu restreint et sur ce même registre, le coffre, d’ouverture assez étroite, offre un volume de 480 litres, ce qui le situe dans la moyenne pour sa catégorie.

Le plaisir

Pour la motorisation, même si ici le diesel est de mise, on n’a pas lésiné avec les potentialités. Ce 4 cylindres-turbo de 2 143 cm3, en position longitudinale, développe la bagatelle de 180 chevaux et offre un couple assez phénoménal de 450 Nm à seulement 1 750 tr/mn ! Quand vous saurez en plus que ce moteur est accouplé à une boîte automatique ZF à 8 rapports, assez exceptionnelle, vous n’aurez qu’une envie, celle de conduire cette Alfa.

Pour vous renforcer dans cette intention, précisons qu’avec les palettes au volant, vous allez pouvoir exploiter sans à-coups la pêche du moteur, tant la boîte se montre d’une redoutable efficacité.

Les performances suivront si vous le souhaitez et si vous le pouvez (en Allemagne par exemple), avec un 0 à 100 km/h en 7,1 secondes et une vitesse maxi de 230 km/h.

Grâce à une bonne optimisation de l’injection, selon les normes Euro 6, les consommations de gazole ressortent à : 5,3 l/100km en cycle urbain, 3,5 l/100 km sur route et 4,2 l/100 km en cycle mixte, avec des rejets en CO2 contenus à 109 g/km.

Comme on le voit, l’ensemble moteur/boîte affiche une belle santé, qu’un châssis, impressionnant d’efficacité, permet d’exploiter en toute sérénité. Avec un arrière qui pousse bien, vous profiterez d’un avant léger et sûr doté d’une direction directe et précise.

Bien entendu, pour compléter ce tableau idyllique, vous pourrez compter sur un freinage puissant et constant. Evidemment, vous ne serez pas obligés de pousser les choses à la limite en restant sur le mode Dynamic. En mode Neutre, les réponses du moteur sont moins vives, alors que le mode All Weather libère la puissance de manière limitée.

Même sans amortissement piloté, les ingénieurs d’Alfa Roméo ont su concocter des suspensions conciliant de manière étonnante dynamisme et confort.

En conclusion,  vous l’aurez compris, cette Alfa Romeo Giulia ne se contentant pas d’être séduisante par sa ligne, se montre également vive, agile, plaisante, sûre et confortable. Elle réunit toutes les caractéristiques pour déclencher un « achat de cœur ». A moins de 35 000 euros, c’est cadeau. Alors pourquoi vous priver de ce plaisir ?

Alain Monnot
Crédit photographique : Gilles Vitry, Stephane Lecreux

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